Ce beau projet permet à des milliers de petits agriculteurs (3.500) dans la région semi-aride de Bahia de produire de plus en plus de sisal et de gagner leur vie. Il assure aussi un emploi dans l’usine pour 550 personnes locales. Cette fabrique existe déjà ; elle fut créée voici quelques années avec l’appui de DISOP. Le présent projet vise à consolider tant la production que la transformation du sisal. Il augmentera le nombre d’employés dans l’usine, il accroîtra tant sa production (+ 60% en 3 ans) que sa productivité (+ 25%), il veillera à produire des tapis de sisal dont le design évoluera mieux et plus vite avec les goûts du marché, y compris les marchés à l’exportation, et enfin la gestion de la fabrique s’en trouvera renforcée. Il est évident que les milliers de bénéficiaires directs et indirects de ce programme, en amont et en aval, exercent un impact fort positif sur l’emploi dans la région, et par voie de conséquence sur le niveau de sécurité alimentaire et de bien-être pour les populations locales. Un défi peu aisé dans cette région retirée. Ajoutons que les déchets de la fabrique de sisal sont utilisés pour nourrir les élevages de chèvre dans la région, des élevages qui se sont ainsi multipliés. A leur tour, ceux-ci permettent la production de lait, de fromages, de viande et de cuir. Bref un ensemble d’activités générées par le sisal et qui renforcent l’emploi dans cette région aride du nord-est du Brésil.
2011 :
Le grand défi de la fabrique de tapis de sisal de l’APAEB est la concurrence chinoise. En 2011 DISOP a œuvré à la consolidation d’une filiale de l’APAEB en Allemagne (APAEB Europe) en société, et ce avec l’appui d’un entrepreneur allemand spécialisé dans ce domaine. Buts poursuivis : améliorer les ventes en Europe et surtout gérer une valeur ajoutée comme produit écologique et Fair Trade, financement d’une participation de l’APAEB aux foires commerciales, production d’échantillons de qualité et financement via le FESW d’un crédit de caisse de 50.000 €.