La population ciblée par ce projet comprend 94.000 habitants (23.500 familles) qui vivent dans les bidonvilles de São Gonçalo, la grande banlieue de Rio de Janeiro. Cette région est véritablement abandonnée par les pouvoirs publics. DISOP mobilise 6 organisations locales, réunies en réseau, et initie des projets d’amélioration de l’habitat pour les familles délaissées de ces bidonvilles. En trois ans, d’ici fin 2012, 300 maisons auront été construites par la population locale elle-même qui se prend véritablement en charge ; 9 projets de drainage et d’égouts auront été mis en œuvre ; 4 projets de collecte sélective des ordures auront démarré ; 5 nouvelles ONG lanceront des programmes éducatifs sur l’environnement ; des centres culturels auront été créés dans 2 communautés ; etc. Bref, un foisonnement d’initiatives visant à rendre la dignité aux habitants de ces quartiers abandonnés. Ces actions sont également accompagnées de différents programmes de formation bien concrets destinés à définir une solution à long terme au problème de l’employabilité dans cette zone.
2011 :
CAMPO et les 10 associations communautaires associées au projet ont poursuivi en 2011 leurs activités de sensibilisation de la population à la problématique de l’environnement dans les quartiers, aux problèmes de pollution de la grande décharge publique, aux défis de la construction d’un grand complexe pétrochimique et du potentiel touristique de la région (plage, collines). CAMPO a également poursuivi son projet de rénovation de 63 maisons en partenariat avec l’Asbl SELAVIP et négocié l’ouverture de lignes de crédits immobiliers auprès des institutions de micro-finance.